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Nos ambassadeurs Justine et Thomas de @nosjourssurterre se sont lancés dans la réalisation du mythique tour du Mont-Blanc. Pendant 11 jours, les dénivelés s’accumulent, les panoramas défilent et chaque kilomètre apporte son lot de défis. Découvrez leur traversée étape par étape dans ce récit d’aventure.
Nous avons l’habitude de randonner sur les sentiers en France et en Europe, mais cette randonnée est assez différence de ce que nous avons l’habitude de faire. La plupart du temps, nous partons marcher sans réellement prévoir nos étapes, sans trop savoir ou nous allons dormir, ni ce que nous allons manger. Finalement, nous sommes des habitués de l’imprévu et des professionnels du « nous verrons sur place ! ».
Mais pour faire le Tour du Mont-Blanc, un peu de préparation est nécessaire. Il faut connaître un peu les étapes, les endroits ou l’on peut se ravitailler et surtout ou l’on peut dormir, car en Italie et en Suisse le bivouac est interdit
Après nous être garés à la gare de Houches, notre première journée sur le trek peut démarrer. Impossible de démarrer cette première journée sans nous prendre en photo devant la fameuse arche « Tour du Mont-Blanc ». Maintenant, c’est parti pour 10 jours sur les sentiers !
Nous sommes directement mis dans le bain avec la montée du col de Voza, nous sommes mi-août et il fait encore très chaud !
Sur TMB, il y a le tracé principal mais aussi des variantes, qui sont souvent plus difficiles, plus longues, avec plus de dénivelé, mais plus belles ! Vu que la météo est de notre côté, nous faisons le choix de prendre la variante par le Col du Tricot, et nous ne sommes pas déçus ! Nous avons une vue magnifique sur le Mont-Blanc et le glacier. Cette variante est exigeante mais elle vaut le détour.
Notre journée s’arrête donc au refuge Miage ou il y a une aire de bivouac gratuite avec de l’eau potable et des toilettes, tout ça au milieu des montagnes !
C’est durant cette première soirée que nous sortons nos nouvelles chaises Big Agnes, Skyline UL. Et quel plaisir ! D’habitude, nous mangeons par terre et en tailleur, ce qui ne permet pas de se détendre correctement. Pouvoir s’asseoir dans une chaise est très reposant pour les jambes mais aussi pour le dos. On sent bien les regards envieux des autres marcheurs !
Cette deuxième journée commence par une descente qui mène jusqu’aux Contamines-Montjoie. Nous en profitons pour manger et faire quelques courses pour les jours à venir. Nous avons encore du beau temps et la journée est très agréable. Nous entamons la montée qui mène au col du Bonhomme. Elle est longue et assez raide, donc nous avons fait le choix de la couper en deux et de nous arrêter au refuge de La Balme à mi-chemin, ou il y a encore une fois une aire de bivouac gratuite. 13 kilomètres cela peut paraître être une petite journée mais avec le dénivelé les journées sont vites éreintantes et nous préférons prendre notre temps, profiter des paysages, arriver tôt sur le lieu de bivouac plutôt que de nous blesser.
Nous partons du refuge pour rejoindre le col du Bonhomme, puis la croix du Bonhomme. Cette montée est assez longue et nous sommes contents d’avoir fait une halte à mi-chemin la veille. Il est possible de prendre une variante par le col des Fours qui mène aux Mottets et son refuge. Mais pour nous, un orage était annoncé dans la journée alors nous avons préféré descendre aux Chapieux. C’est une aire de bivouac gratuite ou se trouve des toilettes, une supérette et une délicieuse pizzeria ! Depuis cet endroit il est également possible de prendre une navette pour rejoindre la Ville des Glaciers ou le refuge des Mottets.
Le jour 4 démarre le long d’une route sans grand intérêt qui mène aux Mottets. Ensuite démarre l’ascension du Col de la Seigne qui marque la frontière entre la France et l’Italie. Nous sommes heureux de changer de pays et d’entrer dans la Vallée d’Aoste !
Cependant, en Italie, il est interdit de camper. Le bivouac est cependant autorisé au-delà de 2500m d’altitude. Nous ne savions pas à quel point les italiens sont strictes sur la règle alors nous avons préféré aller au camping. Notre première halte se fera donc au Camping Aiguille Noire à côté de Courmayeur. Il est possible de prendre une navette pour rejoindre le camping depuis Courmayeur, mais nous avons fait le choix de passer dans la vallée pour rejoindre directement la camping sans passer par Courmayeur. Notre première douche depuis le début de la randonnée nous fait du bien !
La plupart des randonneurs font le choix de regrouper le jour 5 et 6 pour éviter une petite journée. Ou alors ils font le choix d’aller au refuge Elisabetta, qui était complet pour notre part. Mais étant donné que nous avons encore le temps, nous avons préféré faire une petite journée et nous reposer au camping Les Grandes Jorasses.
Pour cette randonnée, nous avons fait le choix de prendre notre toile de tente 3 places Big Agnes Copper Spur HV UL3. Nous l’adorons ! Elle pèse 1,720kg ce qui est très peu pour une toile de tente 3 places, mais surtout nous avons de la place à l’intérieur. Plus nous randonnons, plus nous aimons pouvoir installer nos sacs à l’intérieur de la tente, surtout lorsqu’il pleut. Et c’est exactement ce que propose cette toile de tente !
Après notre petite journée de la veille, nous savons qu’aujourd’hui la journée va être rude ! Depuis le camping nous devons prendre un chemin pour rejoindre le tracé officiel TMB. Puis nous nous attaquons au Grand Col Ferret. La montée est longue mais nous faisons une petite pause à mi-chemin au refuge Elena. L’arrivée au col marque notre entrée dans notre troisième pays de cette randonnée : la Suisse ! Le vent au sommet du Col Ferret ne nous laisse pas le temps de profiter de la vue, nous commençons notre descente vers notre camping du soir. La journée est longue et se termine le long d’une route départementale… Nous sommes contents d’arriver au camping et de prendre une bonne douche chaude ! Le camping sauvage et le bivouac sont également interdits en Suisse. Il faut donc veiller à bien préparer les étapes du soir pour aller dans des campings, gîtes ou hôtels !
Après notre petite journée de la veille, nous savons qu’aujourd’hui la journée va être rude ! Depuis le camping nous devons prendre un chemin pour rejoindre le tracé officiel TMB. Puis nous nous attaquons au Grand Col Ferret. La montée est longue mais nous faisons une petite pause à mi-chemin au refuge Elena. L’arrivée au col marque notre entrée dans notre troisième pays de cette randonnée : la Suisse ! Le vent au sommet du Col Ferret ne nous laisse pas le temps de profiter de la vue, nous commençons notre descente vers notre camping du soir. La journée est longue et se termine le long d’une route départementale… Nous sommes contents d’arriver au camping et de prendre une bonne douche chaude ! Le camping sauvage et le bivouac sont également interdits en Suisse. Il faut donc veiller à bien préparer les étapes du soir pour aller dans des campings, gîtes ou hôtels !
A Champex-Lac il est possible de prendre une variante par la fenêtre d’Arpette. Elle mène au point culminant de la randonnée à 2850m. Ce serait la plus belle variante de toute la randonnée, mais aussi la plus exigeante. Il faut une très bonne condition physique ainsi que de bonnes conditions météorologique pour la prendre. Nous avons fait le choix de ne pas la prendre et de continuer par le Col de Bovine. C’est une jolie étape qui permet de découvrir l’architecture traditionnelle des villages typiques du Val Ferret. Mais aussi de passer dans les alpages pour observer les vaches et taureaux.
Enfin, notre journée se termine par le passage du Col de la Forclaz avant de redescendre sur l’aire de camping de Le Peuty.
Nous reprenons notre chemin en passant par le Col de le Balme qui marque notre retour en France. A notre arrivée au col nous sommes accueillis par une superbe vue sur le Mont-Blanc et l’Aiguille Verte ! Cette journée est mémorable, peut-être l’une des plus belles de la randonnée. Nous grimpons ensuite sur l’Aiguillette des Posettes, qui nous donne une vue panoramique sur le Mont-Blanc. Normalement, cette journée doit nous faire passer sur les fameuses échelles d’Argentières. Mais Thomas ayant le vertige et vu que nous devions nous ravitailler, nous avons fait le choix de descendre directement dans le village d’Argentières. Puis nous sommes remontés vers le refuge de la Flégère ou nous avons pu bivouaquer gratuitement face au Mont-Blanc, quel spectacle !
Enfin notre dernière journée, nous fait marcher à flanc de montagne avant de rejoindre le Col puis le Sommet du Brévent. C’est magnifique mais un peu physique et vertigineux mais cela en vaut la chandelle ! A partir du sommet, nous savons que nous n’avons plus que de la descente jusqu’aux Houches. Et c’est long, très long… Les genoux ont du mal à suivre après 10 jours de marche et une telle descente mais nous arrivons finalement à notre point de départ, sous l’arche officielle du Tour du Mont Blanc !
La majorité du temps quand nous randonnons, nous sommes très chargés. Soit parce que nous sommes en tournage et nous avons beaucoup de matériel pour filmer, ou bien parce que les conditions nous obligent à avoir beaucoup de matériel, comme en hiver par exemple. Et pour une fois, nous voulions être le plus léger possible, pour profiter pleinement de la randonnée et mieux supporter le dénivelé. Et nous n’avons pas été déçus !
Il n’y a pas vraiment de secret, mais il faut tout de même être un randonneur aguerri car c’est une randonnée assez exigeante. Le plus important, c’est de se laisser le temps. Il vaut mieux choisir de faire la randonnée pendant 10 jours et aller au bout, plutôt qu’en 7 jours et de se blesser en chemin.
Nous avons l’habitude de voyager pendant de très longues périodes de 6 mois, donc pour notre part, 10 jours de marche était supportable mentalement, d’autant plus qu’il y a beaucoup d’endroits ou se ravitailler. Mais physiquement, les descentes sont très difficiles. Les genoux ont parfois du mal à suivre après une longue journée de marche comme la descente vers Les Houches le dernier jour qui est très longue et très difficile.
Nos meilleurs souvenirs sont toujours le moment ou nous installons notre camp. Quand notre toile de tente est posée face à une vue magnifique et ou nous pouvons dîner sur nos petites chaises, toute la difficulté de la journée semble s’évaporer. Sur le long terme, on se souvient rarement de chaque sentier emprunté, mais les moments passés ensemble en bivouac sont toujours des souvenirs qui marquent.
Nous adorons notre matériel Big Agnes. Le poids de notre tente, de nos chaises et même de nos sacs à dos est incroyable. Tout est très léger, et en même temps très robuste. Cela fait maintenant 3 ans que nous utilisons la toile de tente et nous en sommes ravis, elle est très légère et en même temps très solide ce qui est très rassurant. Les sacs à dos sont très bien pensés avec beaucoup de poches pour y ranger de plus petits accessoires. Il y a également une ouverture qui se fait par le dos que nous trouvons très pratique car nous ne sommes pas obligés de vider tout notre sac pour atteindre ce qu’il y a au fond.
Quand aux chaises, élément nouveau pour nous, nous ne regrettons de les avoir emmenées. Même si cela peut paraître superflu pour beaucoup de randonneurs, sur le long terme, cela apporte un confort et un moyen de détendre le dos et les jambes qui est non négligeable !
Notre meilleur conseil serait de se laisser du temps pour faire la randonnée. Nous avons vu beaucoup de gens devoir abandonner parce qu’ils se sont blessés, ou même prendre des navettes car la fatigue était trop forte pour continuer d’avancer. Nous pensons qu’il vaut mieux prendre son temps et aller au bout plutôt que de vouloir faire une performance et abandonner en chemin. Et surtout, ne jamais sous estimer le dénivelé, même négatif !
Nous aimerions partir faire Compostelle à pieds, de Budapest à Compostelle pendant 7 mois et sur 4000km. Si jamais nous partons faire ce projet, nous utiliserons notre matériel Big Agnes, comme la toile de tente pour être le plus léger possible !
