Tour du Mont-Blanc en 10 jours : carnet d'aventure de Justine et Thomas

3 octobre 2025
Tour du Mont-Blanc en 10 jours : carnet d'aventure de Justine et Thomasfilter

Nos ambassadeurs Justine et Thomas de @nosjourssurterre se sont lancés dans le mythique Tour du Mont-Blanc. Pendant 10 jours, les dénivelés s’accumulent, les panoramas défilent et chaque kilomètre apporte son lot de défis. Découvrez leur traversée étape par étape, entre efforts, émerveillement et nature sauvage.

Partir organisé sur le TMB

Une randonnée à préparer

Nous avons l’habitude de randonner sur les sentiers en France et en Europe, mais cette randonnée est assez différente de ce que nous avons l’habitude de faire. La plupart du temps, nous partons marcher sans réellement prévoir nos étapes, sans trop savoir où nous allons dormir, ni ce que nous allons manger. Finalement, nous sommes des habitués de l’imprévu et des professionnels du « nous verrons sur place !

Mais pour faire le Tour du Mont-Blanc, un peu de préparation est nécessaire. Il faut connaître un peu les étapes, les endroits ou l’on peut se ravitailler et surtout ou l’on peut dormir, car en Italie et en Suisse le bivouac est interdit

bivouac refuge de miage
12 kilomètres, +815 m / -1371 m

Jour 1 : Les Houches au refuge Miage

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Après nous être garés à la gare de Houches, notre première journée peut commencer. Impossible de partir sans une photo devant la fameuse arche du Tour du Mont-Blanc. Maintenant, c’est parti pour 10 jours sur les sentiers !

La montée du col de Voza nous plonge directement dans l’aventure. Mi-août, il fait encore très chaud, et le soleil tape fort.

Sur le TMB, il existe le tracé principal mais aussi des variantes, souvent plus longues, plus difficiles et plus exigeantes, mais également plus spectaculaires ! Vu que la météo est de notre côté, nous choisissons la variante par le Col du Tricot, et nous ne sommes pas déçus ! Nous avons une vue magnifique sur le Mont-Blanc et le glacier. Cette variante est exigeante mais elle vaut le détour.

Notre première étape se termine au refuge Miage où une aire de bivouac gratuite avec eau potable et toilettes nous accueille au milieu des montagnes !

C’est pendant cette première soirée que nous testons nos nouvelles chaises Big Agnes, Skyline UL. Et quel confort ! D’habitude, nous mangeons par terre et en tailleur, ce qui ne permet pas de se détendre correctement. Pouvoir s’asseoir dans une chaise est très reposant pour les jambes mais aussi pour le dos. On sent bien les regards envieux des autres marcheurs !

bivouac refuge de la balme
13 kilomètres, +781 m / -638 m

Jour 2 : Du refuge Miage au refuge de La Balme

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Cette deuxième journée commence par une descente qui mène jusqu’aux Contamines-Montjoie. Nous en profitons pour manger et faire quelques courses pour les jours à venir. Nous avons encore du beau temps et la journée est très agréable. Nous entamons la montée qui mène au col du Bonhomme. Elle est longue et assez raide, donc nous avons fait le choix de la couper en deux et de nous arrêter au refuge de La Balme à mi-chemin. Une nouvelle aire de bivouac gratuite nous y attend. Même si 13 kilomètres paraissent courts, le dénivelé rend la journée exigeante. Nous préférons prendre notre temps, profiter des paysages, arriver tôt sur le lieu de bivouac plutôt que de nous blesser.

refuge col du bonhomme
11 kilomètres, +975 m / -819 m

Jour 3 : Du refuge de la Balme à Les Chapieux

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Nous partons du refuge pour rejoindre le col du Bonhomme, puis la croix du même nom. Cette montée est assez longue et nous sommes contents d’avoir fait une halte à mi-chemin la veille. Il est possible de prendre une variante par le col des Fours qui mène aux Mottets et son refuge. Cependant, un orage annoncé dans la journée nous fait opter pour la descente vers Les Chapieux. L'aire de bivouac gratuite du village offre des toilettes, une supérette et même une délicieuse pizzeria, un vrai réconfort après l’effort de la journée ! Depuis cet endroit il est également possible de prendre une navette pour rejoindre la Ville des Glaciers ou le refuge des Mottets.

Camping aiguille Noire
22 kilomètres, +1065 m / -1102 m

Jour 4 : De Les Chapieux à Courmayeur

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La première partie de la journée se déroule le long d’une route sans grand intérêt jusqu’aux Mottets. Puis débute l’ascension du Col de la Seigne qui marque la frontière entre la France et l’Italie. Nous sommes heureux de changer de pays et d’entrer dans la Vallée d’Aoste !

En Italie, le camping est interdit, sauf au-delà de 2500 m d’altitude où le bivouac est autorisé. Ne connaissant pas la rigueur des règles locales, nous avons préféré opter pour un camping.
Pour cette première halte nous optons pour le Camping Aiguille Noire à côté de Courmayeur. Il est possible de prendre une navette depuis Courmayeur pour rejoindre le camping, mais nous avons préféré passer par la vallée et y aller directement.
Notre première douche depuis le début de la randonnée nous fait du bien !

Les Grandes Jorasses
8 kilomètres, +326 m / -245 m

Jour 5 : De Courmayeur au camping les Grandes Jorasses

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La plupart des randonneurs font le choix de regrouper le jour 5 et 6 pour éviter une petite journée. Ou alors ils font le choix d’aller au refuge Elisabetta, qui était complet pour notre part. Mais étant donné que nous avons encore le temps, nous avons préféré profiter d’une étape plus tranquille et nous reposer au camping Les Grandes Jorasses.

Pour cette randonnée, nous avons fait le choix de prendre notre tente Big Agnes Copper Spur HV UL3. Nous l’adorons ! Avec ses 1,72 kg, elle est très légère pour une tente 3 places, et surtout, elle offre beaucoup d’espace à l’intérieur. Plus nous randonnons, plus nous aimons pouvoir installer nos sacs à l’intérieur, surtout lorsqu’il pleut. Et c’est exactement ce que cette tente nous permet de faire !

Grand col Ferret
27 kilomètres, +1615 m / -1611 m

Jour 6 : Des Grandes Jorasses à La Fouly

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Après une journée plus calme, nous savons qu’aujourd’hui la journée va être rude ! Depuis le camping nous rejoignons le tracé officiel du TMB et entamons l’ascension du Grand Col Ferret. La montée est longue mais nous faisons une petite pause à mi-chemin au refuge Elena. L’arrivée au col marque notre entrée dans notre troisième pays de cette randonnée : la Suisse ! Le vent au col ne nous laisse pas le temps de profiter de la vue. Nous commençons rapidement notre descente vers notre camping du soir. La journée est longue et se termine le long d’une route départementale. Nous sommes contents d’arriver au camping et de prendre une bonne douche chaude ! Le camping sauvage et le bivouac sont également interdits en Suisse. Il faut donc veiller à bien préparer les étapes du soir pour aller dans des campings, gîtes ou hôtels !

Champex lac
17 kilomètres, +613 m / -726 m

Jour 7 : De La Fouly à Champex-Lac

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Pour cette journée, nous savons que le dénivelé sera moins difficile comparé à la veille et nous en sommes ravis ! Nous suivons le lit d’une rivière, dans de jolis forets de pins qui me rappellent mes Vosges natales. C’est très joli, et cette journée change des sentiers habituels du TMB, et nous plonge dans l’une des plus belles vallées du Valais Suisse. Nous arrivons au lac de Champex niché au cœur des montagnes. Nous en profitons pour faire une pause au soleil avant de nous ravitailler dans une supérette et de rejoindre notre camping pour la nuit.

Col de Bovine
15 kilomètres, +863 m / -1019 m

Jour 8 : De Champex-Lac à Le Peuty

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A Champex-Lac il est possible de prendre une variante par la fenêtre d’Arpette. Elle mène au point culminant de la randonnée à 2850m. Ce serait la plus belle variante de toute la randonnée, mais aussi la plus exigeante. Il faut une très bonne condition physique ainsi que de bonnes conditions météorologique pour la prendre. Nous avons fait le choix de ne pas la prendre et de continuer par le Col de Bovine. C’est une jolie étape qui permet de découvrir l’architecture traditionnelle des villages typiques du Val Ferret. Mais aussi de passer dans les alpages pour observer les vaches et taureaux.

Notre journée se termine par le passage du Col de la Forclaz avant de redescendre sur l’aire de camping de Le Peuty.

La flégère
20 kilomètres, +1766 m / -1265 m

Jour 9 : De Le Peuty à la Flégère

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Nous revenons en France par le Col de le Balme. A notre arrivée au col nous sommes accueillis par une superbe vue sur le Mont-Blanc et l’Aiguille Verte ! Cette journée est mémorable, peut-être l’une des plus belles du trek. Nous grimpons ensuite sur l’Aiguillette des Posettes avec une vue panoramique sur le Mont-Blanc. Normalement, cette journée doit nous faire passer sur les fameuses échelles d’Argentière. Mais Thomas ayant le vertige et vu que nous devions nous ravitailler, nous avons fait le choix de descendre directement au village d’Argentière. Puis nous sommes remontés vers le refuge de la Flégère ou nous avons pu bivouaquer gratuitement face au Mont-Blanc, quel spectacle !

Arche de départ du tour du mont blanc
18 kilomètres, +963 m / -1755 m

Jour 10 : De la Flégère aux Houches

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Pour cette dernière journée, nous marchons à flanc de montagne avant de rejoindre le Col puis le Sommet du Brévent. C’est magnifique mais un peu physique et vertigineux mais cela en vaut la chandelle ! A partir du sommet, nous savons que nous n’avons plus que de la descente jusqu’aux Houches. C’est long, très très long… Les genoux ont du mal à suivre après 10 jours de marche mais nous arrivons finalement à notre point de départ, sous l’arche officielle du Tour du Mont Blanc !

Derniers pas sur le TMB
Clap de fin sur 10 jours d’aventure

Après 10 jours à arpenter le Tour du Mont-Blanc, nous voilà fatigués mais comblés. Voyager ultralight nous a permis de profiter pleinement des paysages, de mieux gérer le dénivelé et de savourer chaque bivouac face aux montagnes.

Chaque étape nous a appris à prendre notre temps, écouter notre corps et apprécier les moments simples : installer la tente, dîner sur nos petites chaises et admirer le coucher du soleil après une longue journée de marche. Ces instants resteront gravés dans nos souvenirs bien plus que les kilomètres parcourus.

Le TMB est exigeant, mais les panoramas, la nature sauvage et ces petits moments de bonheur en bivouac en font une aventure inoubliable.

En mode ultralight

L'équipement de Justine & Thomas

Copper Spur UL2 Lichen Green
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FAQ

Pourquoi avoir choisi de faire le TMB en mode ultralight ?

La majorité du temps, lorsque nous randonnons, nous sommes très chargés : soit parce que nous sommes en tournage et avons beaucoup de matériel pour filmer, soit parce que les conditions exigent du matériel supplémentaire, comme en hiver. Pour cette randonnée, nous voulions être le plus léger possible afin de profiter pleinement de la marche et mieux supporter le dénivelé. Et nous n’avons pas été déçus !

 

Quel est le secret pour bien se préparer au TMB ?

Il n’y a pas vraiment de secret, mais il faut être un randonneur aguerri, car c’est une randonnée exigeante. Le plus important est de prendre son temps : il vaut mieux réaliser le trek en 10 jours et aller au bout plutôt qu’en 7 jours au risque de se blesser en chemin.

 

Quel a été votre moment le plus difficile ?

Nous avons l’habitude de voyager sur de longues périodes (6 mois), donc pour nous, 10 jours de marche étaient mentalement supportables, surtout avec de nombreux points de ravitaillement. Physiquement, ce sont surtout les descentes qui sont difficiles. Les genoux souffrent après une longue journée, notamment lors de la descente finale vers Les Houches, qui est particulièrement longue et exigeante.

 

Et votre meilleur souvenir ?

Nos meilleurs souvenirs sont toujours liés au moment où nous installons notre camp. Quand la tente est posée face à une vue magnifique et que nous pouvons dîner sur nos petites chaises, toute la fatigue de la journée semble disparaître. Sur le long terme, on oublie souvent les sentiers, mais ces moments passés en bivouac restent gravés.

 

Quel matériel pour faire le tour du Mont-Blanc ?

  • Tente ultralégère : Copper Spur HV UL3 
  • Sac de couchage 0 °C confort : adaptés aux nuits froides en altitude
  • Matelas isolant et compact
  • Chaise de bivouac légère : Skyline UL Chair
  • Repas : Il y a de quoi se ravitailler sur le TMB. (quelques soupes déshydratées en fond de sac).
  • Des vêtements respirants pour la journée : t-shirts de marche
  • Une couche chaude pour le soir : polaire + doudoune ultralight + veste imperméable + tenue chaude complète
  • Un sac à dos compact de trekking : Big Agnes Prospector 50L + Big Agnes Sun Dog 45L

Qu’avez-vous pensé de votre matériel Big Agnes ?

Nous adorons notre matériel Big Agnes. Le poids de notre tente, de nos chaises et même de nos sacs à dos est incroyable. Tout est très léger, et en même temps très robuste. Cela fait maintenant 3 ans que nous utilisons la tente et nous en sommes ravis, elle est très légère et en même temps très solide ce qui est très rassurant. Les sacs à dos sont très bien pensés avec beaucoup de poches pour y ranger de plus petits accessoires. Il y a également une ouverture qui se fait par le dos que nous trouvons très pratique car nous ne sommes pas obligés de vider tout notre sac pour atteindre ce qu’il y a au fond.

Quand aux chaises, élément nouveau pour nous, nous ne regrettons de les avoir emmenées. Même si cela peut paraître superflu pour beaucoup de randonneurs, sur le long terme, cela apporte un confort et un moyen de détendre le dos et les jambes qui est non négligeable !

Votre conseil pour un 1er tour du Mont-Blanc ?

Notre meilleur conseil serait de se laisser du temps pour faire la randonnée. Nous avons vu beaucoup de gens devoir abandonner parce qu’ils se sont blessés, ou même prendre des navettes car la fatigue était trop forte pour continuer d’avancer. Nous pensons qu’il vaut mieux prendre son temps et aller au bout plutôt que de vouloir faire une performance et abandonner en chemin. Et surtout, ne jamais sous estimer le dénivelé, même négatif !

Votre prochain gros projet ?

Nous aimerions partir faire Compostelle à pied, de Budapest à Compostelle, soit environ 4000 km sur 7 mois. Si nous réalisons ce projet, nous utiliserons notre matériel Big Agnes pour rester légers et confortables.

Tente
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